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Le Brésil en un coup d’œil

 

Terre de contrastes, le Brésil est avant tout le pays d'un peuple hospitalier, uni, du nord au sud, par la joie de vivre qui se reflète dans le carnaval, la musique et le fameux football.
Puissance émergente qui deviendra, d’ici quelques années, la cinquième économie mondiale, le Brésil jouit d’une croissance stable et devra jouer un rôle stratégique dans l'arène économique et géopolitique mondiale.

 

Géographie

Le Brésil a le cinquième territoire le plus vaste du monde (8 511 965 km2), couvrant 47,3% du continent sud-américain, avec 4.319 km d’est a ouest, 4.394,7 km du nord au sud et 23 102 km de frontière avec dix pays.
Ses voisins sont, au nord : la France (département de la Guyane française), le Surinam, le Guyana, le Venezuela et la Colombie ; à l’ouest : le Paraguay, la Bolivie et le Pérou, et, au sud : l’Uruguay et l’Argentine. A l’est, la côte brésilienne borde l’océan Atlantique sur 7 367 km.
La caractéristique dominante de la topographie brésilienne est l’horizontalité : seuls 10% de la surface du pays sont à plus de 800 m du niveau de la mer. L’Amazone et sa plaine environnante – en grande partie couverte par une dense forêt équatoriale – occupent plus de 4 millions de km2, soit presque la moitié du territoire national. C’est le plus grand bassin hydrographique de la planète.
Une chaînes de hautes montagnes part du sud et s’étend jusqu’au nord-est du pays pour séparer l’océan Atlantique de l’intérieur du pays. Une seconde chaînes de montagnes couvre une partie de la frontière nord du pays. C’est là, non loin de la frontière vénézuélienne, que l’on trouve le sommet le plus élevé du Brésil, le Pico da Neblina (3 014 m).

Démographie


Selon les estimations de l’IBGE – Institut brésilien de géographie et de statistiques – la population brésilienne compte, aujourd’hui, environ (2009), 191 millions d’habitants. C’est la cinquième au monde. La densité démographique sur l’ensemble du territoire reste néanmoins faible : 29,9 habitants par km2 et le rythme de croissance démographique a diminué progressivement, depuis les années 70. Entre 1960 et 2004, le taux de croissance annuelle de la population a chuté de 2,5% à 1,3%.
Le niveau de la mortalité est également en baisse, la vie moyenne étant aujourd’hui de 69 ans, tandis que la tendance à l’urbanisation est en haute, la population urbaine étant passée de 76% à 81% entre 1990 et 2000.

 

Ethnies et métissage

Au XVIe siècle, le territoire brésilien était peuplé de tribus d’amérindiens de langues et de cultures différentes. Ceux qui vivaient le long de la côte et dans le proche arrière-pays, les Tupis et les Guaranis, se sont facilement mélangées aux colons portugais, alors que les populations de l’intérieur du pays, de langues jê, aruak et caribe, ont mis du temps à nouer des contacts avec les colonisateurs.
Aujourd’hui, environ 250 000 Indiens vivent au Brésil, sur un territoire de 850 000 km2.
À partir de la moitié du XVIe siècle, des Africains appartenant aux groupes ethniques bantou et soudanais (originaires de la nation Yorouba, actuels Nigeria et Bénin), ont été amenés au Brésil où, mis en esclavage, ont travaillé dans les plantations de canne à sucre, de café et dans les mines d’or et de diamants. Le processus d’intégration entre Européens et Indiens s’est étendu aux esclaves noirs.
Le métissage s’est poursuivi quand le Brésil accueilli les Portuguais, fin XIXe siècle, et, dans la première moitié du XXe siècle, à cause de la guerre ou pour des raisons économiques, les populations originaires d’Italie, d’Ukraine, de Pologne, d’Allemagne, de Grèce, des Balkans, du Japon et de l’Ancien Empire Ottoman. C’est au Brésil que l’on trouve aujourd’hui les plus grandes communautés arabe et japonaise.

 

Faune

Le Brésil compte plus de 600 espèces de mammifères. Rien que dans la famille des félins, on trouve le jaguar, le puma, le jaguatirica et l’ocelot et parmi les autres mammifères les paresseux, les antas (tapirus americanus), les tapirs, les tatous, les dauphins marins, les capivaras (grand rongeurs aquatiques pouvant peser jusqu’à 65 kg) et environ 30 espèces de singes.
Le pays possède également une immense variété d’oiseaux : environ 1 600 espèces, parmi lesquelles des aras aux couleurs vives, des toucans, des tuiuius (oiseau du Pantanal), des colibris…
Il existe au Brésil pas moins de 40 espèces de tortues, 120 espèces de lézards, 230 espèces de serpents, 5 espèces d’alligators, plus de 100 000 invertébrés, parmi lesquels plus de 70 000 insectes et 330 espèces d’amphibies.
La forêt amazonienne possède la plus grande concentration d’organismes biologiques de la planète : entre 15 et 30% de l’ensemble des espèces connues dans le monde. Environ 3 000 espèces de poissons d’eau douce ont été classifiées dans ses fleuves et lacs. Entre elles, on peut citer le piranha, un poisson carnivore, et le pirarucu : le plus grand poisson d’eau douce du monde, pouvant atteindre plus de 2 m de long et 125 kg.

Flore


Le bassin de l’Amazone et les régions côtières sont recouverts de forêts tropicales humides, tandis que les plaines et les plateaux de la région orientale, où le niveau des précipitations est moindre, sont protégés par des arbres et arbustes à feuilles semi-caduques.
Dans le Nord-Est semi-aride, prédomine une végétation composée de broussailles sèches et d’arbustes : la caatinga. La région centrale du pays est une savane, connue sous le nom de cerrado, clairsemée de graminées résistantes à la sécheresse et au sud, on trouvent de vastes prairies qui s’étendent jusqu’au niveau de la mer.

 

Ressources minérales

Le Brésil possède d’importantes réserves de fer, de manganèse, de niobium, d’étain, de graphite de bauxite, de lithium, de zinc et de cuivre.
L’exploitation des mines de fer de Carajas a débuté en 1985 et les gisements identifiés sont suffisants pour répondre à la demande mondiale des 500 prochaines années.
L’existence de grandes réserves d’uranium de haute qualité a récemment été vérifiée dans les Etats du Minas Gerais et de Goiás. On trouve également des réserves de potassium, de phosphate, de tungstène (élément utilisé pour tremper l’acier), de cassitérite (principale source d’étain), de plomb, de graphite, de chrome, d’or, de zirconium (élément fortement ductile utilisé dans l’industrie) et un minerai rare : le thorium (élément métallique radioactif).
Le Brésil possède aussi d’importantes réserves de pierres précieuses : diamants, aigues-marines, topazes, améthystes, tourmalines et émeraudes.

 

Climat

Il existe, au Brésil, six zones climatiques : équatoriale, tropicale, tropicale d’altitude, tropicale atlantique, semi-aride et subtropicale. Cette diversité climatique s’explique par la dimension continentale du pays, sa forme massive et son relief. Près de 90% du pays se trouve en zone tropicale et plus de 60% de la population habite des régions où l’altitude, les vents marins ou les masses d’air polaire, modèrent la température.
Malgré l’idée très répandue que l’Amazonie est une région à la chaleur étouffante, les températures y sont très rarement supérieures à 32°C. En effet, la moyenne annuelle varie de 22°C à 26°C, avec une très légère oscillation saisonnière entre les mois les plus chauds et les mois les plus froids. La région la plus chaude du Brésil est le Nord-Est où les températures dépassent souvent 38°C pendant la saison sèche – entre les mois de mai et novembre. Cette région connaît cependant une plus grande variation saisonnière que l’Amazonie.
Recife, Salvador et Rio de Janeiro, au bord de la mer, ont un climat chaud, équilibré par les vents alizés. La température moyenne y oscille entre 23 et 27°C, pouvant, tout de même, atteindre les 38ºC entre décembre et février. Dans les villes méridionales, comme Porto Alegre ou Curitiba, le climat subtropical est semblable à celui de certaines régions d’Europe. Les quatre saisons sont bien notées et les gelées plus ou moins fréquentes : la température peut descendre en dessous de zéro pendant l’hiver. São Paulo, Brasília et Belo Horizonte, situées sur des plateaux, bénéficient d’un climat plus tempéré, avec une température moyenne de 19°C.
Les saisons :
• Printemps : du 22 septembre au 21 décembre ;
• Eté : du 22 décembre au 21 mars ;
• Automne : du 22 mars au 21 juin ;
• Hiver : du 22 juin au 21 septembre.

 

Politique étrangère

Le Brésil consacre sa politique étrangère à deux objectifs : le développement et la paix.
Sa vocation d’universalité et le respect du droit international, conduisent le Brésil à œuvrer, avec les autres pays du monde, à la construction d’un ordre mondial plus juste, à la réduction des inégalités entre les nations, à la promotion du respect de l’égalité souveraine entre les peuples et à la démocratisation du système international. Le respect des droits de l’homme et la protection de l’environnement constituent des valeurs fondamentales pour la construction de ce nouvel ordre mondial.
Le Brésil considère que l’économie de marché est un mécanisme indispensable à l’accroissement des richesses et à leur répartition. Les mécanismes de marché ne suffisent cependant pas à assurer la fin des inégalités et des injustices. L’action politique demeure de ce fait un atout fondamental aussi bien en interne que sur le plan international. Il est en effet essentiel de maîtriser la mondialisation et d’en faire une force constructive pour tous les peuples.
Quelques points essentiels sont à souligner dans l’agenda de la politique étrangère brésilienne:

  • L’Amérique du Sud est une priorité. Il s’agit, pour le Brésil, d’apporter sa contribution à la construction d’un espace de stabilité démocratique, de justice sociale et de prospérité économique dans la région. Cela implique une intégration toujours plus étroite entre les pays d’Amérique du Sud. La création, le 9 décembre 2004, de la Communauté Sud-Américaine des Nations constitue un pas décisif dans cette direction.
  • La consolidation et l’approfondissement du Marché commun du Sud (Mercosul) fait partie intégrante de ce processus.
  • L’Organisation du Traité de Coopération Amazonienne (OTCA) instaure un mécanisme permettant la coordination politique entre les Etats du bassin amazonien et d’approfondir la coopération dans les domaines de l’environnement, de l’éducation et de la santé.
  • Dans la défense du multilatéralisme et de la paix, la diplomatie brésilienne met l’accent sur les instruments multilatéraux, gages de légitimité et d’efficacité pour la communauté internationale dans la construction de la paix et de la sécurité internationale.
  • Le Brésil tâche d’apporter une contribution significative aux opérations de paix des Nations Unies. La participation brésilienne à la Mission des Nations Unies en Haïti en est un exemple.
  • La consolidation de la paix exige aussi que des efforts soient faits dans la réduction des inégalités et la suppression de la pauvreté et de la faim. L’une des plus grandes priorités du Gouvernement est la « Fome Zero » (en français « faim zéro ») un programme, lancé en 2003, avec pour objectif d'éradiquer la faim et l'extrême pauvreté au Brésil. Le programme met en œuvre une stratégie visant garantir, aux familles dont les ressources sont insuffisantes, le droit d'accéder à une alimentation de base. Le programme prend différentes formes, allant de l'aide financière directe (avec la carte « Bolsa Família »), à diverses stratégies comme la création de citernes d'eau dans les zones semi-arides, la création de restaurants à bas coût, le lancement d'une campagne d'éducation à une alimentation saine, la distribution de vitamines et de compléments en fer, le soutien à l'agriculture familiale vivrière et l'accès au microcrédit.
  • Le Brésil est un pays extraordinairement riche en ressources naturelles et en biodiversité. Sa politique étrangère a pour objectif la promotion de la coopération internationale dans le cadre des accords et des institutions multilatérales afin d’assurer les bases d’un développement durable à l’échelle mondiale.

(Source partiale : site de l’Ambassade du Brésil en Haïti)

 



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